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La guerre des chefs est déclarée dans l’UE

Le Parlement européen et les Vingt-Huit ont donné le départ de la course à la présidence de la Commission européenne. Tensions.

29 mai 2019, 00:01
epa07608590 A general view of the round table of a special EU summit in Brussels, Belgium, 28 May 2019. Two days after the European Parliament elections, EU heads of state or government will gather for a summit to discuss the outcome of the vote and start the nomination process for the heads of the EU institutions.  EPA/Francisco Seco / POOL BELGIUM EU COUNCIL MEETING

Le Parlement européen, où siègent 751 députés, et le Conseil européen, l’institution qui réunit les chefs d’Etat ou de gouvernement des Vingt-Huit, ont engagé, hier, une guerre de tranchées sur la nomination des futurs leaders de l’UE.

Cinq postes de très haute importance devront être attribués, d’ici à la fin de l’année, à commencer par celui de président de la Commission européenne, l’exécutif de l’Union. Le chrétien-social luxembourgeois Jean-Claude Juncker quittera ses fonctions le 1er novembre. D’autres suivront son exemple, les semaines suivantes: le président du Conseil européen, le Polonais Donald Tusk, le président de la Banque centrale européenne, l’Italien Mario Draghi, le président du Parlement européen, l’Italien Antonio Tajani, et la cheffe de la diplomatie communautaire, l’Italienne Federica Mogherini.

L’élection du futur président de la Commission constitue l’enjeu le plus immédiat, et conflictuel, du grand marchandage qui s’annonce.

Le 21 juin, les leaders de l’UE sont censés s’entendre...

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