Le Parlement européen, où siègent 751 députés, et le Conseil européen, l’institution qui réunit les chefs d’Etat ou de gouvernement des Vingt-Huit, ont engagé, hier, une guerre de tranchées sur la nomination des futurs leaders de l’UE.
Cinq postes de très haute importance devront être attribués, d’ici à la fin de l’année, à commencer par celui de président de la Commission européenne, l’exécutif de l’Union. Le chrétien-social luxembourgeois Jean-Claude Juncker quittera ses fonctions le 1er novembre. D’autres suivront son exemple, les semaines suivantes: le président du Conseil européen, le Polonais Donald Tusk, le président de la Banque centrale européenne, l’Italien Mario Draghi, le président du Parlement européen, l’Italien Antonio Tajani, et la cheffe de la diplomatie communautaire, l’Italienne Federica Mogherini.
L’élection du futur président de la Commission constitue l’enjeu le plus immédiat, et conflictuel, du grand marchandage qui s’annonce.
Le 21 juin, les leaders de l’UE sont censés s’entendre...