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La guerre de succession est ouverte

Alors que la santé d’Abdelaziz Bouteflika est chancelante, un cacique du régime a repris les rênes du gouvernement suscitant un véritable tremblement de terre politique.

16 août 2017, 23:54
/ Màj. le 17 août 2017 à 00:01
epa03194324 Algerian Prime Minister and general secretary of National Democratic Rally (RND), Ahmed Ouyahia speaks to his supporters during the legislative elections campaign, at the House of Culture of Mouloud Mammeri in Tizi Ouzou city, 100 km east of Algiers, Algeria, 24 April 2012. Algerian parliamentary election campaigns start on 15 April and will end on 06 May. The Interior Ministry said 44 parties and 211 independent candidates will compete for 462 seats in parliament during the upcoming elections scheduled for 10 May.  EPA/MOHAMED MESSARA ALGERIEN WAHLEN PARLAMENT

«C’est un coup d’Etat.» «La situation est grave.» «La nation est en danger.» Pour une bonne partie de la classe politique algérienne, de l’administration et même de l’opinion publique, le départ du premier ministre Abdelmadjid Tebboune, démis de ses fonctions par la présidence, il y a deux jours, est vécu comme un séisme politique.

D’abord parce que l’homme, nommé au lendemain des élections législatives, était en poste depuis moins de trois mois. Alors que les décisions au sommet de l’Etat sont prises dans une totale opacité, ce revirement est donc interprété comme une nouvelle dégradation de la santé d’Abdelaziz Bouteflika, et attribué à son entourage – plus précisément à son frère et conseiller spécial, Saïd Bouteflika.

«L’homme des basses besognes»

Ensuite parce que son remplaçant, Ahmed Ouyahia, 65 ans, est, à l’inverse d’Abdelmadjid Tebboune, un des hommes forts du régime les plus impopulaires. De ses précédents passages à la tête...

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