Assiégés et soumis à un bombardement quasiment incessant, les habitants du fief rebelle de la Ghouta orientale, en Syrie, n’ont toujours pas reçu les aides dont ils ont cruellement besoin. Les 400 000 habitants de cette enclave rebelle aux portes de Damas subissent au quotidien des pénuries de nourriture et de médicaments, en raison du siège asphyxiant imposé, depuis 2013, par le pouvoir de Bachar al-Assad. Et pour échapper à une nouvelle campagne aérienne du régime lancée le 18 février et ayant tué plus de 600 civils, ils vivent désormais dans les sous-sols. Un «enfer sur terre» dans ce pays dévasté par la guerre depuis près de sept ans, avait asséné le chef de l’ONU.
Projet voté lundi
Hier après-midi, un débat urgent a eu lieu au Conseil des droits de l’homme à Genève. Un projet de résolution britannique demande aux parties de mettre un terme aux violences dans la...