Le slogan officiel était double («Pour l’unité de l’Espagne, des élections maintenant!»), mais les manifestants, hier, à Madrid, avaient encore d’autres revendications en réserve. Daniel, la cinquantaine, défile contre le dialogue qu’a voulu lancer l’exécutif avec les indépendantistes catalans. On lui fait remarquer que cette tentative a été tuée dans l’œuf par le gouvernement espagnol, qui a finalement renoncé aux négociations devant la détermination des sécessionnistes à parler du droit à l’autodétermination. Daniel répond qu’il faut de toute façon faire pression pour éviter un dialogue «avec des indépendantistes qui ne veulent pas dialoguer, mais imposer leurs positions». Joaquin, 63 ans, s’inquiète de l’avenir de la tauromachie et des excès des féministes qu’il qualifie de «féminazis». Encarnacion, 65 ans, indique qu’elle manifeste contre «toutes les mesures» du gouvernement socialiste de Pedro Sanchez.
Proche de Vox
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