La crise diplomatique entre Pékin et Ottawa a atteint de nouveaux sommets, après la condamnation à mort, en Chine, d’un Canadien pour trafic de drogue. Les relations bilatérales n’ont cessé de se détériorer depuis l’arrestation d’une haute dirigeante du géant chinois des télécoms, Huawei, le 1er décembre, à Vancouver, sur demande des Etats-Unis. Et ce, alors que des experts occidentaux pointent du doigt une «diplomatie chinoise de l’otage».
A l’issue d’un deuxième procès, qui n’a duré qu’une journée, Robert Lloyd Schellenberg a été reconnu coupable, lundi, par la justice chinoise, d’avoir joué un «rôle clé» au sein d’un gang de trafiquants qui prévoyait d’expédier, vers l’Australie, 222 kilos de méthamphétamines. Cet homme de 36 ans va faire appel, précise son avocat, Zhang Dongshuo, qui dénonce l’insuffisance de preuves et conteste l’alourdissement de la sentence en l’absence de nouveaux éléments factuels. Arrêté en 2014, son client s’était vu infliger, en...