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La crise s’amplifie entre Pékin et Ottawa

Depuis qu’Ottawa a arrêté un haut dirigeant de Huawei, la Chine multiplie les condamnations de Canadiens.

18 janv. 2019, 00:01
epa07285154 A Chinese security official stands guard in front of the Canadian embassy in Beijing, China, 15 January 2019. A Chinese court issued a death sentence to Robert Lloyd Schellenberg of Canada for drug smuggling. On 14 January 2019, following an appeal, a high court in Dalian city changed the man's previous 15 years in prison sentence for drug smuggling and sentenced him to death, saying his previous sentence was too lenient, according to media reports. The ruling comes during a diplomatic row between Canada and China after Canadian authorities arrested Meng Wanzhou, an executive for Chinese telecommunications firm Huawei, at the request of the USA.  EPA/ROMAN PILIPEY CHINA CANADA COURT

La crise diplomatique entre Pékin et Ottawa a atteint de nouveaux sommets, après la condamnation à mort, en Chine, d’un Canadien pour trafic de drogue. Les relations bilatérales n’ont cessé de se détériorer depuis l’arrestation d’une haute dirigeante du géant chinois des télécoms, Huawei, le 1er décembre, à Vancouver, sur demande des Etats-Unis. Et ce, alors que des experts occidentaux pointent du doigt une «diplomatie chinoise de l’otage».

A l’issue d’un deuxième procès, qui n’a duré qu’une journée, Robert Lloyd Schellenberg a été reconnu coupable, lundi, par la justice chinoise, d’avoir joué un «rôle clé» au sein d’un gang de trafiquants qui prévoyait d’expédier, vers l’Australie, 222 kilos de méthamphétamines. Cet homme de 36 ans va faire appel, précise son avocat, Zhang Dongshuo, qui dénonce l’insuffisance de preuves et conteste l’alourdissement de la sentence en l’absence de nouveaux éléments factuels. Arrêté en 2014, son client s’était vu infliger, en...

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