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La conférence internationale sur la Syrie Genève II n'est toujours pas arrêtée

De nombreuses questions relatives à la future conférence internationale sur la Syrie Genève II n'ont pas encore été résolues. Sa date n'a pas non plus été arrêtée.

30 mai 2013, 07:02
Les Etats-Unis (ici John Kerry), la Russie et l'ONU n'ont toujours pas résolu de nombreuses questions relatives à la future conférence internationale sur la Syrie, y compris la date précise de cette réunion, a indiqué mercredi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon (à droite).

Les Etats-Unis, la Russie et l'ONU n'ont toujours pas résolu de nombreuses questions relatives à la future conférence internationale sur la Syrie, y compris la date précise de cette réunion, a indiqué mercredi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. L'opposition syrienne a quant à elle une nouvelle fois exigé le départ du président Bachar al-Assad.

L'initiative d'une nouvelle conférence internationale baptisée Genève-2 a été lancée début mai par les responsables des diplomaties russe et américaine, Sergueï Lavrov et John Kerry. Cette rencontre réunirait les représentants du gouvernement syrien et de l'opposition.

"Des consultations actives sont en cours entre les Nations unies, les Etats-unis et la Russie, mais il y a encore de nombreux éléments que nous devons clarifier", a souligné M. Ban devant la presse à New York. La liste des membres à la conférence n'a pas encore été établie et la participation de l'opposition syrienne n'a toujours pas été annoncée.

Celle-ci exige le départ de Bachar al-Assad et l'a rappelé mercredi soir à Istanbul. "La Coalition internationale accueille favorablement les efforts internationaux destinés à contribuer à une solution politique au conflit, dont souffre la Syrie depuis plus de deux ans", a-t-elle indiqué dans une déclaration.

Engagement

"En outre, la Coalition syrienne réaffirme son engagement à respecter les objectifs de la révolution et le cadre politique fixé le 15 février 2013. Or celui-ci exige le départ des dirigeants du régime, ainsi que des chefs de l'armée et des forces de sécurité, et leur exclusion de toute solution politique", poursuit-t-elle.

Ces demandes ne constituent pas un préalable à une participation à la conférence internationale de paix, a toutefois précisé un porte-parole de la Coalition. Il n'a toutefois pas indiqué si l'opposition participerait ou non à une telle réunion.

"Nous ne formulons pas de conditions. Ce que nous essayons de faire est de mettre en place le cadre de négociations qui aient un sens", a déclaré Khaled al-Saleh. "Nous ne voulons pas donner à Bachar al-Assad le temps de tuer plus de Syriens".

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