Joshua Wong n’est plus le bienvenu dans les rayonnages des bibliothèques de Hong Kong. Deux livres écrits par le leader emblématique de la cause démocratique ont déjà été retirés du catalogue d’ouvrage disponible au public, et de nombreuses librairies, à la suite de l’entrée en vigueur de la loi sur la sécurité nationale, imposée par la Chine communiste sur l’ancienne colonie britannique. Neuf ouvrages écrits par des activistes anti-Pékin ont déjà été placés «en examen» par le département des Services culturels et des Loisirs, l’autorité publique gérant ces établissements, pour se conformer au nouvel arsenal législatif anti-sédition appliqué depuis le 30 juin.
«Bravo!», a applaudi Haixia, la présentatrice vedette du journal de la télévision d’Etat chinoise CCTV, le plus regardé du pays le plus peuplé du monde. «Mais cela ne suffit pas. Certains manuels d’éducation de base à Hong Kong sont pleins des ‘poisons’. Il faut éradiquer le mal...