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L’Union européenne dénonce «l’ingérence» de la Turquie en Libye

Alors que les forces pro-Haftar se sont emparées de Syrte et progressent sur le terrain, l’action turque pourrait envenimer la situation.

08 janv. 2020, 00:01
epa08110493 High Representative of the European Union for Foreign Affairs and Security Policy Josep Borrell gives a press conference after a meeting with German Foreign Minister Heiko Maas, Italian Foreign Minister Luigi Di Maio, British Foreign Secretary Dominic Raab and  French Foreign Minister Jean-Yves Le Drian,  on the situation in Libya, the Berlin Process and the situation in the Middle East and Iran, in Brussels, Belgium, 07 January 2020.  EPA/STEPHANIE LECOCQ BELGIUM EU FOREIGN MINISTER MEETING

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a condamné, hier, «l’ingérence» de la Turquie dans le conflit en Libye. Il s’exprimait à l’issue d’une réunion à Bruxelles avec les ministres des Affaires étrangères de la France, l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni. Interrogé sur un communiqué commun condamnant l’«ingérence étrangère» sans plus de précision, il a souligné: «C’est évident que cela fait référence à la décision turque d’intervenir avec des troupes en Libye.» C’est «quelque chose que nous rejetons et qui accroît nos inquiétudes sur la situation» dans ce pays, a-t-il dit.

Josep Borrell et quatre de ses homologues de pays membres de l’UE se sont retrouvés en urgence, hier, pour évoquer la situation en Libye où le maréchal Khalifa Haftar poursuit son offensive ciblant Tripoli. Les forces de Khalifa Haftar, homme fort de l’Est du pays, soutenu notamment par l’Arabie saoudite, l’Egypte et les Emirats arabes unis, ont annoncé...

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