Les Vingt-Sept ont prudemment donné, hier, leur accord de principe au lancement, en 2018, de la deuxième phase des négociations sur le Brexit. Elles porteront avant tout sur l’établissement d’une période de transition, avant que le Royaume-Uni et ses futurs ex-partenaires puissent conclure un vaste accord de libre échange dont les contours demeurent flous.
Les chefs d’Etat ou de gouvernement des Vingt-Sept ont estimé, hier, qu’en neuf mois, les négociateurs de Bruxelles et de Londres ont engrangé des «progrès suffisants» sur les conditions du divorce du Royaume-Uni d’avec l’UE, programmé le 29 mars 2019 à minuit, pour que puissent être engagés des pourparlers sur le nouveau «partenariat approfondi et spécial» qu’Albion souhaite nouer avec les Européens, si possible dès 2021. Des «arrangements transitoires» devront être appliqués entre ces deux échéances, afin d’éviter le chaos.
Aucune «frontière dure»
Malgré l’instabilité politique qui règne dans son pays, la première ministre britannique...