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L’odyssée des 629 migrants de l’«Aquarius»

Après le refus de l’Italie de recevoir le bateau, l’Espagne a donné son feu vert à l’accueil des passagers.

12 juin 2018, 00:01
This undated photo released by by French NGO "SOS Mediterranee" on Monday June 11, 2018 and posted on it's Twitter account, shows migrants aboard SOS Mediterranee's Acquarius ship and MSF (Doctors Without Borders) NGOs, in the Mediterranean Sea. Italy and Malta dug in for a second day and refused to let the rescue ship Acquarius with 629 people aboard dock in their ports, leaving the migrants at sea as a diplomatic standoff escalated under Italy's new anti-immigrant government. (Kenny Karpov/SOS Mediterranee via AP) Europe Migrants

Matteo Salvini a engagé, ce week-end, une épreuve de force sur l’accueil des migrants recueillis en mer Méditerranée. Le leader de la Ligue, qui est aussi ministre italien de l’Intérieur et l’un des deux vice-présidents du Conseil du gouvernement présidé par Giuseppe Conte, a fait sa fortune politique en préconisant une politique d’extrême fermeté à l’égard de l’immigration irrégulière.

Aussi dimanche vers 16h30, a-t-il annoncé la fermeture des ports italiens à l’«Aquarius», navire battant pavillon de Gibraltar, mais affrété par l’ONG humanitaire française SOS Méditerranée et par Médecins sans frontières (MSF). La veille, le navire avait recueilli, au large de la Libye, 629 migrants, dont 123 mineurs non accompagnés, onze enfants et sept femmes enceintes. C’est «ainsi seulement que l’Union européenne se rendra compte qu’elle ne peut laisser l’Italie seule pour gérer l’urgence», a-t-il affirmé. «Nous devons faire comprendre que depuis l’installation du gouvernement ‘jaune-vert’ le 5 juin dernier,...

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