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L’imbroglio politique continue en Catalogne

La session d’investiture de Carles Puigdemont a été ajournée.

31 janv. 2018, 00:01
epa06486298 People attend a demonstration in support of former Catalonian President Carles Puigdemont outside the Catalan Parliament in Barcelona, Spain, 30 January 2018. The investiture of the regional President was postponed earlier today in order to give time for the Constitutional Court to study Catalonia's fugitive former President Carles Puigdemont's request to be elected President abroad. Last 27 January 2018, the Constitutional Court announced that Carles Puigdemont must return to Spain if he wants to be elected in the investiture debate.The Court also recalled that Puigdemont would need a judicial permission, despite his presence at the Chamber, as there is still a warrant order in force. EFE/Enric Fontcuberta  EPA/Enric Fontcuberta SPAIN CATALONIA

«Puigdemont est notre président!» C’est la version des manifestants indépendantistes venus, hier après-midi, aux abords du Parlement régional. Pour la réalité institutionnelle catalane, en revanche, Carles Puigdemont est le candidat dont l’investiture a été ajournée pour raisons de force majeure. Selon les autorités espagnoles, enfin, l’homme qui a fui l’action des tribunaux en se retranchant en Belgique est un président régional destitué, que la Cour constitutionnelle a définitivement mis hors course, en lui interdisant une investiture à distance.

Les réalités politiques se superposent en Catalogne. La décision du président du Parlement catalan, Roger Torrent, de reporter sine die la séance plénière censée remettre Carles Puigdemont à la tête du gouvernement régional, malgré l’interdiction des juges, complexifie un peu plus l’inextricable imbroglio catalan.

Roger Torrent, qui a été élu à la tête de la Chambre en vertu d’un pacte entre son parti, Esquerra republicana de Catalunya (ERC, centre gauche indépendantiste),...

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