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L’île qui n’ose pas dire son nom

Malgré les menaces de la Chine, les Taïwanais décideront, demain, si Taïwan doit s’appeler… Taïwan.

23 nov. 2018, 00:01
In this Nov. 3, 2018, photo, supporters hold "Taiwan Taipei" flags during a rally for a referendum asking if national teams, including ones for the Olympics, should go by the name "Taiwan Taipei" instead of "Chinese Taipei" in Taipei, Taiwan. Taiwan will vote on a referendum this month asking if the self-ruled island should compete as “Taiwan” instead of the present “Chinese Taipei.” This would include the 2020 Olympics in Tokyo. The controversial referendum has angered China, which sees Taiwan as a breakaway province. (AP Photo/Chiang Ying-ying) Taiwan What's In A Name

Avec 23 millions d’habitants, un système politique parmi les plus démocratiques du monde et un produit national brut élevé, Taïwan n’est pas un Etat négligeable. Pourtant, officiellement, il n’existe pratiquement pas. Aucune des grandes nations de la planète – ni d’ailleurs la Suisse – n’entretient de relations diplomatiques avec lui. Et il n’est en fait reconnu juridiquement que par 17 Etats (sur les 193 que compte l’ONU!).

Taïwan (qui n’a jamais fait partie de la République populaire de Chine, mais dont l’autonomie est tolérée par Pékin) n’a pas non plus le droit de s’appeler Taïwan! La Chine considère en effet la région comme une province rebelle, et elle est parvenue à imposer, à la communauté internationale, un terme étrange pour nommer Taïwan: le «Taïpei chinois», Taïpei étant la capitale de Taïwan.

C’est cette appellation qui fera, demain, l’objet d’un référendum. Les électeurs taïwanais doivent répondre à la question suivante...

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