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L’extrême droite ne chamboule pas tout

Les sondages à la sortie des urnes donnaient près de 39% à la droite et à la gauche, entre 16 et 20% au parti antimigrants.

10 sept. 2018, 00:01
epa07007816 Jimmie Akesson, leader of the right-wing nationalist Sweden Democrats (SD) party, prepares to cast his ballot at a polling station in the Stockholm City Hall, in Stockholm, Sweden 09 September 2018. About 7.5 million Swedes are eligible to vote in the country’s general elections on 09 September that are expected to see huge gains for the far-right Sweden Democrats (SD) party and losses for the ruling coalition of Social Democrtas and the Green party. The previous election campaign has been dominated by a controversial debate over the country’s immigration policy.  EPA/STINA STJERNKVIST SWEDEN OUT SWEDEN ELECTIONS 2018

Vendredi soir, lors du dernier débat réunissant, à la télévision publique suédoise, les candidats au poste de premier ministre, l’inconcevable est arrivé. La journaliste Martina Nord, avant de rendre l’antenne, a lâché que sa chaîne ne pouvait cautionner les propos du candidat d’extrême droite Jimmie Akesson, qui venait d’affirmer que si beaucoup d’immigrés ne trouvent pas de travail, «c’est parce qu’ils ne sont pas suédois», «parce qu’ils ne s’adaptent pas à la Suède».

Dans ce pays du consensus, où il est de bon ton de ne jamais montrer ses opinions ou ses ressentiments, la petite phrase a fait l’effet d’une bombe. Aussitôt, Jimmie Akesson, dirigeant des Démocrates de Suède (DS), a assuré qu’il ne répondrait plus aux questions des journalistes de Sveriges Television, tout en dénonçant «un scandale sans précédent dans l’histoire moderne suédoise».

«Le futur gouvernement sera minoritaire»

L’incident est révélateur du climat inhabituel dans lequel se sont...

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