Endiguer l’hémorragie. Reprendre l’initiative. C’est ce qu’a voulu faire Emmanuel Macron hier, en annonçant le remplacement de Nicolas Hulot, puis en confirmant la mise en œuvre du prélèvement à la source, à l’issue d’une longue valse-hésitation.
La réaction de l’exécutif était très attendue, après un été marqué par l’accumulation des difficultés (Affaire Benalla, croissance en berne, départ de Nicolas Hulot…). Une séquence catastrophe à l’issue de laquelle la popularité du chef de l’Etat est tombée à un niveau jamais vu: selon un sondage publié, hier, par l’Ifop, seuls 31% des Français approuvent son action comme président (-10 points par rapport au mois précédent). Humiliation suprême: le chef de l’Etat se retrouve même en dessous du niveau de François Hollande au même stade de son quinquennat (32% de bonnes opinions).
Chaises musicales
La contre-attaque a donc eu lieu, hier, en deux temps. D’abord, à la mi-journée, un mini-remaniement, avec le...