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L’ex-président du Kosovo Hashim Thaçi plaide non coupable de crimes de guerre

L’ancien chef politique de l’Armée de libération du Kosovo (UCK) a rejeté tous les chefs d’accusation ce lundi à La Haye. Hashim Thaçi est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité lors du conflit contre les forces serbes.

09 nov. 2020, 21:35
L'ancien président kosovar a réfuté tous les chefs d'accusation pesant contre lui.

L’ancien président du Kosovo Hashim Thaçi, inculpé pour crimes de guerre lors du conflit contre les forces serbes, a plaidé lundi non coupable. Il s’exprimait lors de sa première apparition devant un tribunal spécial à La Haye, aux Pays-Bas. 

«L’acte d’accusation est totalement dénué de fondement, et je plaide non coupable de tous les chefs d’accusation», a déclaré M. Thaçi, 52 ans, ancien chef politique de l’Armée de libération du Kosovo (UCK) et inculpé pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité perpétrés durant la guerre d’indépendance (1998-1999).

 

 

Peu de temps après l’annonce de sa démission jeudi, M. Thaçi avait été transféré au centre de détention du tribunal spécial (KSC), qui siège aux Pays-Bas, aux côtés de trois autres suspects.

A lire aussi : Kosovo: le président Hashim Thaçi démissionne après son inculpation à la Haye

Près de 100 meurtres

Les quatre hommes sont soupçonnés de près de 100 meurtres, de disparitions forcées, de persécutions et de tortures, des actes qui auraient été commis entre mars 1998 et septembre 1999.

L’ancien président kosovar a réfuté tous les chefs d’accusation pesant contre lui : «Je les ai compris, je les ai entendus aujourd’hui, je les ai lus, et je ne suis d’accord avec aucun d’eux», a-t-il lâché.

Son avocat, David Hooper, s’est ensuite plaint du traitement réservé à son client, affirmant qu’il était «honteux» que M. Thaçi ait été menotté à l’extérieur du tribunal. La défense a l’intention de demander sa libération conditionnelle.

Etape préliminaire

Trois autres suspects ont été transférés à La Haye à ses côtés: l’ancien porte-parole de l’UCK Jakup Krasniqi, un des plus proches alliés politiques de M. Thaçi, Kadri Veseli, ex-patron du renseignement de la guérilla, ainsi qu’une des figures marquantes de l’UCK, Rexhep Selimi.

La comparution initiale de M. Krasniqi a également eu lieu lundi. Celles de M. Veseli et de M. Selimi sont prévues respectivement mardi et mercredi.

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