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L’ex-directeur de campagne de Trump inculpé de complot

Paul Manafort et son associé ont été mis en examen, premières personnalités inculpées dans l’affaire de l’ingérence russe durant l’élection de 2016.

30 oct. 2017, 23:22
/ Màj. le 31 oct. 2017 à 00:01
epa06298094 (FILE) - Former head of the Trump presidential campaign, Paul Manafort, takes in game four of the Major League Baseball (MLB) American League Championship Series (ALCS) playoffs between the New York Yankees and the Houston Astros at Yankee Stadium in New York City, New York, USA, 17 October 2017 (reissued 30 October 2017). According to media reports on 30 October 2017 citing unnamed sources, Manafort was expected to turn himself in to US federal authorities in connection with the Russia investigation.  EPA/JUSTIN LANE (FILE) USA RUSSIA INVESTIGATION MANAFORT

Sauver les apparences, quand tout semble perdu: Paul Manafort s’est rendu au FBI à 8 h 15, hier, de son plein gré, pour éviter une infamante interpellation, forcément ultramédiatisée, à son domicile d’Alexandria, en bordure de Washington. L’ancien directeur de campagne du président Donald Trump aura donc échappé au walk of shame, ce «tapis rouge de la honte» qui attend les personnalités soupçonnées de crime et jetées en pâture aux caméras, mais le répit sera peut-être bref. Présentés devant un grand jury, Manafort et son adjoint Rick Gates, autre cheville ouvrière de la campagne Trump en 2016, sont visés par douze chefs d’inculpation, parmi lesquels complot contre les Etats-Unis, fraude fiscale, blanchiment, fausses déclarations et non-déclarations de comptes détenus à l’étranger.

Les deux hommes se voient essentiellement reprocher d’avoir escamoté 75 millions de dollars de revenus perçus à l’étranger, loin des regards de l’IRS (fisc américain), sur des comptes...

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