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L’Europe «est à court de mots»

L’Union européenne appelle à la fin du «massacre», alors que l’ONU devait voter une trêve, hier soir.

24 févr. 2018, 00:01
epa06555674 White helmet volunteer carries an injured boy to an ambulance after bombing, in the rebel-held Douma, Eastern Ghouta, Syria, 22 February 2018. More than 42 people got killed in Douma after several airstrikes and shelling by forces allegedly loyal to the Syrian Government. At least 80 people got killed in Eastern Ghouta on the same day, according to local sources.  EPA/MOHAMMED BADRA SYRIA CONFLICT DOUMA EASTERN GHOUTA

L’Union européenne a appelé, hier, à la fin du «massacre» dans le fief rebelle syrien de la Ghouta orientale. Cet appel intervenait à quelques heures d’un vote du Conseil de sécurité de l’ONU sur une trêve, qui devait avoir lieu en soirée.

Parallèlement, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron ont adressé un courrier commun au président russe Vladimir Poutine pour lui demander d’approuver cette résolution.

Le projet de résolution réclame un cessez-le-feu de trente jours destiné notamment à permettre l’arrivée d’aide humanitaire et les évacuations médicales dans le fief rebelle de la Ghouta orientale, dans la banlieue de Damas.

La Russie, qui a régulièrement opposé son veto aux sanctions proposées contre le régime d’Assad, est prête à soutenir cette résolution, a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

«A court de mots»

«L’UE est à court de mots pour décrire l’horreur que vivent...

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