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L’enquête tourne au scandale d’Etat

Les différentes branches du pouvoir, destinataires de mises en garde détaillées dans les jours qui ont précédé les attaques terroristes, s’accusent mutuellement de les avoir négligées.

27 avr. 2019, 00:01
Sri Lankan policemen stand guard outside a mosque before the Friday prayers, in Colombo, Sri Lanka, Friday, April 26, 2019. Across Colombo, there was a visible increase of security as authorities warned of another attack and pursued suspects that could have access to explosives. Authorities had told Muslims to pray at home rather than attend communal Friday prayers that are the most important religious service for the faithful. At one mosque in Colombo where prayers were still held, police armed with Kalashnikov assault rifles stood guard outside. (AP Photo/Manish Swarup) Sri Lanka Blasts

Négligences, contradictions dans le discours officiel, liens présumés entre le père de deux kamikazes et des politiciens haut placés… Depuis les attentats qui, selon le dernier bilan revu à la baisse, ont fait 253 morts dimanche dernier, le gouvernement sri-lankais cumule les bévues dans sa gestion de la crise sécuritaire.

Il y a d’abord eu les déclarations du ministre de la Santé lundi. Rajitha Senaratne affirme que les kamikazes appartiennent à un groupuscule islamiste local, le National Tawheed Jamaath (NTJ). La déclaration est étrange. Le NTJ n’a jamais perpétré le moindre attentat et paraît trop inexpérimenté pour préparer autant d’attaques suicides en même temps. Mercredi, le vice-ministre de la Défense, Ruwan Wijewardene, contredit son collègue: «L’attaque a été commise par une faction dissidente du NTJ et j’ignore comment elle s’appelle», déclare-t-il aux journalistes.

Vengeance

Mardi, Ruwan Wijewardene a aussi expliqué que la tragédie du 21 avril était une vengeance...

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