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L'EI a décapité 12 combattants engagés contre elle dans le nord de la Libye

L'agence de presse LANA a rapporté samedi que l'Etat islamique aurait décapité une douzaine de combattants ennemis dans le nord de la Libye.

25 août 2015, 16:18
De violents combats opposent l'EI et des combattants locaux pour le contrôle de Syrte.

Les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) en Libye ont décapité douze combattants engagés contre eux dans la bataille pour le contrôle de Syrte, au nord de la Libye. Les têtes des suppliciés ont été accrochées à des croix, a rapporté samedi l'agence de presse des autorités reconnues par la communauté internationale.

L'agence LANA a ajouté que le groupe extrémiste avait également "exécuté" 22 autres combattants de Syrte qui étaient à l'hôpital pour soigner leurs blessures. Selon LANA, les djihadistes ont incendié l'hôpital.

De violents affrontements opposent depuis mardi les djihadistes de l'EI et des combattants locaux pour le contrôle de Syrte, la ville natale du défunt dictateur libyen Mouammar Khadafi. Une source locale a parlé de "véritable guerre" tandis que l'ambassadeur de Libye en France décrivait un "massacre".

Samedi, un responsable municipal a indiqué que la bataille continuait de faire rage, et que le bilan des victimes s'alourdissait.

Vendredi, un responsable local avait indiqué que les combats entre des habitants armés et des djihadistes de l'EI avaient fait des dizaines de morts et de blessés à Syrte depuis quatre jours, sans pouvoir donner de bilan exact.

L'ambassadeur de Libye à Paris, Chibani Abouhamoud, avait lui évoqué vendredi un bilan de 150 à 200 morts. Il avait affirmé que les combats avaient éclaté après l'assassinat, en début de semaine, par l'EI d'un imam, dignitaire de l'influente tribu des Al-Farjane, cheikh Khaled Al-Farjane.

L'ambassadeur dépend du gouvernement exilé dans l'est du pays reconnu par la communauté internationale et qui est en lutte avec le gouvernement rival basé à Tripoli, contrôlé par une coalition de milices armées dont certaines islamistes. Mardi, les autorités de Tripoli (non reconnues par la communauté internationale) avaient annoncé le lancement d'une "opération pour libérer Syrte".
 
 

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