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L'avenir de sept régions italiennes dans les urnes

30 mai 2015, 00:01
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"Lundi, nous serons encore le premier parti d'Italie", a lancé le président du Conseil, Matteo Renzi, à la veille d'élections qui concernent 18,9 millions d'Italiens, demain, dans sept régions (sur vingt) et mille communes (sur 8000). "Lundi, nous deviendrons le deuxième parti d'Italie", a renchéri Matteo Salvini, l'agressif leader de la Ligue du Nord, qui se rêve en Podemos de droite et se voit déjà ravir le leadership du centre droit à Forza Italia. "Lundi, si nous gagnons par quatre régions à trois, le gouvernement peut plier bagage", a quant à lui hasardé Silvio Berlusconi, qui a retrouvé, à 79 ans, une surprenante jeunesse.

Le véritable vainqueur de cette campagne qui n'a guère passionné les Italiens risque néanmoins d'être l'abstention. Toutes les formations souffrent d'une érosion de leur électorat et d'une fragmentation de leurs forces, avec des dissidents entrés en rupture de ban avec leur direction nationale. C'est le cas...

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