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L'attente à Urumqi

La capitale ouïghoure reste sous haute surveillance.

15 juil. 2009, 05:02

La sécurité était renforcée et la situation restait tendue hier à Urumqi, la capitale de la province chinoise du Xinjiang, au lendemain de la mort de deux Ouïghours, abattus par la police.

Les forces paramilitaires bloquaient l'accès au quartier où s'est produit l'incident lundi.

C'est la première fois que le gouvernement reconnaît que les forces de l'ordre ont ouvert le feu depuis les violences interethniques qui ont ensanglanté Urumqi le 5 juillet.

Hier, des piques barraient la route d'accès au quartier où a éclaté la fusillade et les paramilitaires ne laissaient entrer que les habitants. Les routes menant au principal quartier ouïghour, près du Grand Bazar, demeuraient également bloquées.

Des accusations

Un fourgon de police garé à l'entrée diffusait par haut-parleurs des messages en ouïghour accusant Rebiya Kadeer, activiste et femme d'affaires exilée aux Etats-Unis, d'inciter à la rébellion. Rebiya Kadeer, qui habite à Washington, a fermement démenti, expliquant que...

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