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L’attentat parisien relance le débat sur les fichés S

Un terroriste, connu des autorités, a tué samedi une personne et blessé quatre autres.Un terroriste, connu des autorités, a tué samedi une personne et blessé quatre autres.

14 mai 2018, 00:01
A bullet hole seen on the window of a cafe located near the area where the assailant of a knife attack was shot dead by police officers, in central Paris, Sunday May 13, 2018. The man behind a deadly knife attack in central Paris was born in Chechnya and had been on police radar for radicalism, and his parents have been detained for questioning, French authorities said Sunday. (AP Photo/Thibault Camus) APTOPIX France Knife Attack

Khamzat A., 21 ans, barbe fournie, né en Tchétchénie en 1997, naturalisé français en 2010, fiché S (sûreté de l’Etat) depuis l’été 2016 et même inscrit au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation islamiste (FSPRT)… Le terroriste au couteau, qui a tué samedi un passant de 29 ans et fait quatre blessés, dont deux graves, dans le quartier de l’Opéra, à Paris, avant d’être abattu par une patrouille police secours, a le profil type pour relancer une polémique. Un attentat revendiqué par l’Etat islamique.

Déjà à droite, des voix s’élèvent pour demander pourquoi, malgré de nombreux cas similaires, rien n’est fait en France pour durcir le régime appliqué à ces suspects de sympathies terroristes que l’on inscrit vaguement dans des fichiers, au risque de sous-estimer leur dangerosité et de causer encore plus de victimes. Ce à quoi les experts policiers répondent qu’une fiche S n’est pas...

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