Nouvel épisode pour l’«Aquarius». Le navire humanitaire affrété par l’association SOS Méditerranée, qui a secouru 141 migrants, vendredi dernier, au large de la Libye, est de nouveau à la recherche d’un port d’accueil. Après avoir essuyé un refus de l’Italie et de Malte, il se tourne désormais vers l’Europe.
Hier, la présidente de SOS Méditerranée, Sophie Beau, a appelé «l’ensemble des pays européens à prendre leurs responsabilités pour trouver un port sûr en Méditerranée». Actuellement entre Malte et l’île italienne de Lampedusa, la position de l’«Aquarius» est «en contradiction la plus totale avec le droit maritime international, et tout cela se fait sur le dos de personnes en danger», tempête-t-elle. «Des rescapés ont raconté que cinq navires leur sont passés devant sans s’arrêter. Et aujourd’hui, il n’y a aucun navire sur la zone de détresse, nous sommes très inquiets.»
Sète, avec l’accord des autorités françaises?
Et c’est le port...