«Je vous aime tous!», a-t-il crié à a cantonade, mais il est clairement plein d’amertume. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a bien fait comprendre, hier, que les atermoiements de la Suisse le déçoivent, profondément.
Un an et demi avant la fin de son mandat à la tête de l’exécutif de l’UE, le Luxembourgeois, qui ne briguera pas sa propre succession, a déjà fait son testament politique en public, au cours d’une de ses rares conférences de presse, à Bruxelles.
Il y a été question de l’avenir institutionnel et financier de l’UE, sur lequel le Brexit, programmé en mars 2019, fait planer de nombreux doutes. Mais également, à la demande expresse de la télévision suisse alémanique, de celui du futur des relations entre la Suisse et l’Union, qui n’est pas moins flou.
Berne dément
Depuis le début de son mandat, en 2014, Jean-Claude Juncker a insisté à...