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L’AfD cherche l’équilibre entre «modérés» et «radicaux»

Réuni en congrès, le parti de l’extrême droite allemande a porté à sa tête un duo censé contenir l’aile néonazie.

03 déc. 2019, 00:01
epa08037472 Alternative for Germany party (AfD) co-chairman Joerg Meuthen (L) and Alternative for Germany party (AfD) co-chairman Tino Chrupalla talk during the party convention of the German right-wing 'Alternative for Germany' ('Alternative fuer Deutschland' AfD) in Braunschweig, northern Germany 01 December 2019. The AfD holds its convention in Brunswick on 30 November and 01 December.  EPA/CLEMENS BILAN GERMANY AFD PARTY

Lorsque Wolfgang Gedeon, député du Land du Bade-Wurtemberg et membre de l’AfD, connu pour ses saillies antisémites, est monté à la tribune pour présenter sa candidature à la présidence du parti, des sifflets et des huées ont retenti. Des délégués ont brandi leurs cartons rouges destinés aux votes, d’autres lui ont ostensiblement tourné le dos, et une centaine environ ont quitté la salle. «Honte à vous», lui a lancé un de ses «camarades». Cet homme politique sulfureux, que son parti n’a jamais été capable d’exclure, et qui a tenté de défendre dans son discours le droit à la «liberté d’expression» et à la «démocratie», n’a obtenu que 3,7% des voix, tout en récoltant de timides applaudissements.

Ce fut, ce week-end, le seul coup d’éclat du parti d’extrême droite allemand, qualifié «d’anarchiste» par ses propres dirigeants, et qui a tenu son congrès à Brunswick, dans le nord-ouest du pays. Pour...

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