Kim Jong-un, le «Leader suprême» nord-coréen, n’aura pas résisté longtemps. Il a encore fait monter la tension d’un cran en Asie de l’Est et alarmé davantage la communauté internationale, en tirant hier un missile balistique qui a survolé le Japon. L’engin, qui a été lancé peu avant 6 heures du matin, a parcouru 2700 kilomètres, avant de s’abîmer à 1200 kilomètres à l’est des côtes de l’Archipel.
L’héritier de la dynastie communiste n’a donc pas, comme il menaçait de le faire, pointé son viseur en direction de l’île américaine de Guam, qui héberge des bases militaires dans le Pacifique, mais de l’un des plus proches alliés des États-Unis. Ce changement de cible n’en constitue pas moins un véritable camouflet pour Donald Trump, qui avait imprudemment estimé la semaine dernière que grâce à son discours musclé, Kim Jong-un commençait à «respecter» l’Amérique.
«Menace grave»
Ce dernier test nord-coréen, constitue un sérieux...