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Khartoum tente d’amadouer l’Occident

Le gouvernement de transition a annoncé que l’ex-président Omar el-Béchir sera poursuivi pour génocide et crimes de guerre. Une main tendue à la CPI, aux anciens rebelles, mais aussi à Washington.

15 févr. 2020, 00:01
epa07780604 Sudan's ousted president Omar Hassan al-Bashir (L) stands in a cage during his trial at a courtroom in Khartoum, Sudan, 19 August 2019. Al-Bashir was ousted on 11 April after months of protests and some 30 years in power. According to local media reports, al-Bashir returned to court on 19 August to answer for corruption charges. The trial resumed two days after the military council and the opposition signed a power sharing deal, hoping to end months of crisis.  EPA/STRINGER SUDAN FORMER PRESIDENT TRIAL

Pendant dix ans, le président soudanais Omar el-Béchir a nargué la Cour pénale internationale (CPI). Visé par plusieurs mandats d’arrêt, émis entre 2009 et 2010, pour génocide et crimes de guerre au Darfour, le tout-puissant chef soudanais a continué de régner et de voyager dans le monde. Il semblait intouchable. Lundi, pourtant, de manière inattendue, le Soudan annonçait qu’il était prêt à suivre la justice internationale. «Nous sommes tombés d’accord sur le fait que nous supportions totalement la CPI et nous avons convenu que les criminels devaient y comparaître», a affirmé, mardi, Mohamed al-Taayichi, membre du Conseil souverain soudanais. Ce conseil est l’une des organisations qui dirige le pays depuis la chute, en avril, d’Omar el-Béchir, après près de trente ans de pouvoir.

«Cette annonce est, d’un côté, très étonnante, et d’un autre pas tant que cela», assure Clément Deshayes, analyste au centre de recherche Noria. Il souligne ainsi...

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