La semaine de Jean-Luc Mélenchon s’est terminée comme elle avait débuté: dans la polémique, la confusion et la violence – verbale cette fois-ci. La séquence avait débuté, mardi matin, par les perquisitions mouvementées menées au siège de La France insoumise (LFI), à son domicile, ainsi qu’à celui de plusieurs de ses proches. Des perquisitions liées à deux affaires qui touchent le tribun populiste: celle de ses assistants parlementaires européens et celle qui concerne ses comptes de campagne pour la présidentielle de 2017.
En milieu de semaine, Mélenchon et ses troupes s’étaient déchaînés contre une justice «à deux vitesses», accusée d’être aux ordres du pouvoir. Ce à quoi la procureure générale de la Cour d’appel de Paris, Catherine Champrenault, la magistrate qui supervise les enquêtes préliminaires sur LFI, a fini par répliquer, en dénonçant le «coup de force» mené par Mélenchon et ses troupes lors de la perquisition au siège...