«Je ne suis pas un saint», a reconnu hier Silvio Berlusconi en plaisantant, sa première allusion publique à l'affaire de ses soirées privées depuis qu'un hebdomadaire a publié la retranscription d'une supposée conversation entre le chef du Gouvernement italien et une prostituée. «Je ne suis pas un saint, depuis le temps vous l'avez compris», a déclaré le président du Conseil italien en souriant devant un auditoire de responsables politiques et chefs d'entreprise lors de l'inauguration d'un projet autoroutier à Urago d'Oglio près de Brescia dans le nord de l'Italie.
Incorrigible
«Espérons que ceux qui travaillent à la «Repubblica» l'aient compris eux aussi», a ajouté Silvio Berlusconi, une allusion au quotidien orienté à gauche qui couvre assidûment le scandale. Le sémillant septuagénaire n'a pas non plus pu s'empêcher de noter au passage qu'il y avait «plein de belles filles dans les parages».
Le chef du Gouvernement italien est empêtré depuis des...