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Japon: un supermarché vend par erreur cinq fugus sans en avoir extrait le foie qui contient une toxine mortelle

Le fugu est un met très apprécié au Japon. Seul problème: le foie de ce poisson-globe contient une toxine potentiellement mortelle. Un supermarché de la ville de Gamagori a vendu par erreur 5 spécimens qui n'avaient pas été préparés correctement. Les autorités ont dû lancer une alerte pour demander aux gens de ne pas en manger.

16 janv. 2018, 08:19
Il faut environ cinq ans à un cuisinier pour obtenir son examen d'agrément à la préparation du fugu.

Une ville japonaise a activé un système d'alerte pour prévenir ses habitants de ne pas manger de fugu. Un supermarché, situé à Gamagori au centre du pays, a vendu par erreur cinq spécimens de ce poisson-globe sans en avoir extrait le foie, partie toxique.

"Manger du foie de fugu peut paralyser les nerfs moteurs, et dans le cas le plus grave, causer un arrêt respiratoire menant à la mort", ont rappelé les autorités locales. Cette partie peut en effet contenir de la tétrodotoxine, un poison violent contre lequel il n'existe aucun antidote.

Trois des fugu vendus ont été localisés mais deux autres restent introuvables, a indiqué à l'AFP un responsable de la préfecture, Koji Takayanagi. "Nous appelons les résidents à ne pas manger de fugu en utilisant le système d'alerte de la ville de Gamagori", qui diffuse le message par le biais de haut-parleurs, a-t-il précisé.

De l'avis des connaisseurs, le picotement provoqué sur les lèvres au contact d'une goutte infinitésimale du poison ajoute au plaisir de la dégustation de ce mets de prix à la chair sucrée qui, lorsqu'il est débarrassé de ses parties dangereuses (foie, ovaires, intestins et peau selon les cas) peut être consommé cru (sashimi) ou cuit.

 

 

Cinq ans d'études

Il faut environ cinq ans à un cuisinier pour obtenir son examen d'agrément à la préparation du fugu, une règlementation très stricte qui explique le nombre relativement faible d'accidents mortels.

On en recense plusieurs chaque année au Japon, des dizaines d'autres personnes souffrant d'effets secondaires, selon le ministère de la Santé.

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