Le poumon vert de la Terre crache de la fumée. L’Amazonie est dévorée par les flammes, depuis le mois de juillet. La catastrophe a pris de l’ampleur, ces derniers jours, suscitant l’émotion des Brésiliens quand la plus grande ville du pays, São Paulo, a été plongée dans la pénombre par la fumée des incendies, qui ravagent, pourtant à près de 1000 kilomètres, la triple frontière du Brésil, du Paraguay et de la Bolivie. Des centaines de milliers d’hectares de forêts ont déjà brûlé, surtout au Brésil. Pour beaucoup, le président Jair Bolsonaro, un climatosceptique notoire, est le «pyromane» tout désigné.
Quelle est l’étendue des dégâts?
«Depuis 30 ans que je vis à Rio Branco, je n’ai jamais vu de tels incendies. Il y a des jours où on voit à peine le soleil à cause de la fumée. C’est une catastrophe écologique.» Henrique Jose Borges De Araujo sait de...