Le syndicat USB a clamé victoire, affirmant que la grève «avait dépassé les attentes» et lancé un «signal fort». Les syndicats appelaient à une mobilisation contre plusieurs projets de privatisation de sociétés municipales publiques en charge des transports et pour une relance du secteur.
Un service minimum était prévu dans toutes les grandes villes à des horaires différents. Mais, du nord au sud du pays, les adhésions à la grève ont été conséquentes.
A Rome, de fortes perturbations ont eu lieu sur le réseau des autobus urbains (près de 60% de bus en moins) et régionaux. La grève a touché 40% du transport local à Milan.
Secteur aérien
Des retards et annulations ont été également importants dans les aéroports de Rome-Fiumicino et Ciampino à la suite d'une grève des travailleurs du secteur aérien, notamment ceux chargés de la livraison des bagages.
Même chose dans les aéroports milanais de Linate et Malpensa. Les compagnies Alitalia et Air One avaient prévu une réduction partielle du nombre de vols qui ne concernait toutefois pas les vols intercontinentaux, assurés de façon normale.