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Italie: dissolution du parlement et législatives fixées au 4 mars

Sergio Mattarella, président de la République italienne, a dissous jeudi le parlement. Les prochaines élections législatives sont fixées au 4 mars 2018.

28 déc. 2017, 19:05
/ Màj. le 28 déc. 2017 à 20:27
Le président de la République italienne Sergio Mattarella a dissous jeudi le parlement qui arrivait bientôt en fin de mandat.

Le président de la République italienne Sergio Mattarella a dissous jeudi le parlement qui arrivait bientôt en fin de mandat. Cette étape attendue lance désormais officiellement la campagne pour les élections législatives. Le scrutin a été officiellement fixé au 4 mars 2018.

Le chef de l'Etat "a signé le décret de dissolution du Sénat et de la Chambre des députés", indique un communiqué de la présidence. Un conseil des ministres a ensuite décider dans la foulée de la date du scrutin. La date du 4 mars a été fixée par le gouvernement de Paolo Gentiloni peu après la dissolution du Sénat et de la Chambre des députés par le président.

En début d'après-midi, le chef du gouvernement de centre gauche s'est rendu au palais du Quirinal, où siège le président, pour lui annoncer qu'avec l'adoption du budget 2018, le travail du parlement, élu en février 2013, était terminé. Selon la tradition, M. Mattarella a ensuite reçu le président du Sénat Pietro Grasso et la présidente de la Chambre des députés Laura Baldrini pour leur dire son intention de dissoudre les deux chambres.

Puis M. Gentiloni est remonté au Quirinal pour contresigner le décret de dissolution, avant de retourner au palais Chigi, siège du chef du gouvernement, pour présider le conseil des ministres. Dans son discours traditionnel de fin d'année, il a appelé les partis politiques à ne pas exploiter la peur et à ne pas faire de promesses impossibles à tenir lors de la campagne électorale.

Eviter tant la peur que les illusions

"Je pense qu'il en va de l'intérêt du pays d'avoir une campagne électorale qui limite autant que possible la propagation de la peur et des illusions, des risques qui se présentent devant nous", a-t-il dit. Tous les principaux partis soutiennent une hausse du déficit budgétaire et une réduction des impôts en dépit d'un taux d'endettement record du pays.

La question de l'immigration devrait en outre prendre une place centrale dans la campagne, les partis de droite dénonçant le risque d'assister à une "invasion" de réfugiés et de migrants.

Paolo Gentiloni, qui est le troisième chef du gouvernement de cette législature après Enrico Letta et Matteo Renzi, doit rester en fonction jusqu'à la mise en place du nouveau parlement. Son mandat pourrait d'ailleurs se prolonger, tant l'incertitude règne sur l'après-élections.

Les enquêtes d'opinion montrent d'ailleurs que les élections pourraient aboutir à une situation de blocage, aucune formation n'étant en mesure de dégager une majorité absolue, ce qui devrait encore accentuer l'instabilité politique dans le pays.

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