Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Italie: aucun signe de vie des 23 disparus dans l'avalanche qui a enseveli l'hôtel Rigopiano à Farindola

Les secouristes sont toujours à pied d'oeuvre à Farindola, dans les Abruzzes italiennes, là où une avalanche à enseveli l'hôtel Rigopiano la semaine dernière. 9 survivants ont pu être extraits des décombres vendredi et samedi, mais, dimanche, les 23 disparus n'avaient toujours pas donné de signe de vie.

22 janv. 2017, 08:55
Vendredi et samedi, les secouristes sont parvenus à extraire 9 survivants des décombres, portant à 11 le nombre de personnes sauvées.

Aucun signe de vie n'a émané depuis plus de 24 heures des décombres de l'hôtel dévasté par une avalanche dans les Abruzzes (centre de l'Italie). Les dizaines de secouristes mobilisés poursuivaient dimanche leurs recherches dans des conditions extêmes.

 

Au total, neuf survivants, dont quatre enfants, ont été retirés entre vendredi et samedi matin des décombres de l'hôtel Rigopiano, une structure de trois étages entièrement ensevelie par la neige depuis mercredi. Mais les secouristes ont aussi retrouvé cinq corps sans vie, dont les parents de l'un des enfants secourus. Ils recherchent toujours 23 disparus, dont les parents d'un autre enfant.

 

Selon des témoignages cités par des médias italiens, trois des enfants âgés de 7 à 9 ans se sont retrouvés isolés dans la salle de billard, miraculeusement épargnée. Piégés dans le noir, mais à portée de voix de la mère et du frère de l'un d'eux dans une pièce voisine, ils ont eu la chance de trouver des bouteilles d'eau et un peu de nourriture pour attendre les secours pendant près de 48 heures.

Samedi, les pompiers ont rapporté avoir entendu des bruits dans les décombres, mais il pourrait aussi s'agir de petits craquements ou éboulements dans la structure ensevelie sous des tonnes de neige.

 

Les efforts se poursuivaient malgré le froid et le fort risque de nouvelle avalanche, obligeant les secouristes à tous porter un émetteur pour être retrouvés au plus vite en cas de drame.

"Nous sommes épuisés, nous n'avons pas dormi depuis trois jours mais nous restons positifs, on ramènera les gens chez eux", a assuré samedi en fin d'après-midi l'un des secouristes.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias