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Islande: une cinquantaine de baleines-pilotes s’échouent, une vingtaine d'entre elles sont mortes

Une cinquantaine de globicéphales, ou baleines-pilotes, se sont échouées sur un rivage du sud-ouest de l’Islande. Une vingtaine d’entre elles sont mortes. Les raisons de ce phénomène demeurent mystérieuses.

03 août 2019, 17:35
Le 18 juillet dernier, 52 animaux gisant sur le sable ont été repérés sur une plage sauvage dans l’ouest de l’île.

Une cinquantaine de baleines-pilotes se sont échouées sur un rivage du sud-ouest de l’Islande, a-t-on appris samedi auprès des services de secours. Une vingtaine d’entre elles sont mortes.

Les globicéphales, ou baleines-pilotes, ont été découvertes vendredi soir dans la région de Gardur, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale Reykjavik. D’après les médias locaux, les badauds avaient commencé le travail avant l’arrivée des équipes de sauvetage vendredi soir, qui ont lutté une bonne partie de la nuit pour maintenir en vie ces baleines-pilotes.

 

 

Cette espèce est abondante dans l’Atlantique. Elle compte, selon les estimations, entre 500’000 et 800’000 individus.

Phénomène inexpliqué

«Quelque 90 volontaires ont travaillé toute la nuit pour garder les animaux humides», a déclaré David Mar Bjarnason, porte-parole de l’Association islandaise de recherche et de sauvetage. A 10h00, les derniers cétacés sauvés avaient repris le large. «Il a fallu attendre la marée haute pour les renvoyer à la mer», a expliqué M. Mar Bjarnason.

Le 18 juillet dernier, ce sont 52 animaux gisant sur le sable qui ont été repérés sur une plage sauvage dans l’ouest de l’île de l’Atlantique nord. Les baleines sont particulièrement vulnérables lorsqu’elles se rapprochent des côtes pour chasser leurs proies et que les eaux du littoral sont peu profondes.

 

 

Les raisons pour lesquelles elles s’échouent, et en si grand nombre, demeurent mystérieuses. Certaines théories évoquent l’interférence de champs magnétiques, d’autres soulignent le rôle central d’un individu dominant au sein d’un groupe qui le suit «quoi qu’il arrive», avait expliqué en juillet Gisli Vikingsson, de l’Institut de recherche marine de Reykjavik.

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