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Industrie automobile: après les scandales, la Commission européenne veut "plus d'éthique"

Après le scandale des tests d'émissions de gaz polluants pratiqués sur les singes et les humains, la Commission européenne exhorte l'industrie automobile à faire preuve de "plus d'éthique".

05 févr. 2018, 20:57
L'appel de la Commission européenne fait suite aux révélations sur des tests d'émissions de gaz polluants pratiqués sur les singes et les humains par des constructeurs allemands.

La Commission européenne a exhorté lundi l'industrie automobile à se comporter de façon "plus éthique" et "plus responsable". Cet appel fait suite aux révélations sur des tests d'émissions de gaz polluants pratiqués sur les singes et les humains par des constructeurs allemands.

La commissaire européenne à l'Industrie, Elzbieta Bienkowska, a affirmé devant les députés du Parlement européen réunis à Strasbourg qu'elle allait demander aux Etats membres de "vérifier si de tels tests sur les humains et les singes sont pratiqués".

 

 

"Maintenant, l'industrie automobile doit se comporter de façon plus éthique et plus responsable. (Elle) doit totalement prendre ses responsabilités pour de tels comportements", a martelé Mme Bienkowska dans l'hémicycle. Elle a répété que l'exécutif européen s'était trouvé "choqué" par ces informations révélées dans la presse.

"Il n'y a pas de loi européenne qui justifie ce comportement", a-t-elle souligné, ajoutant que ces tests "apport(aient) une dimension nouvelle, et même plus triste, au scandale du Dieselgate".

Consommateurs trompés

Le scandale des moteurs truqués est revenu hanter les constructeurs allemands fin janvier, après des révélations sur des tests visant des singes et des humains pour mesurer l'impact des émanations du gazole. Volkswagen, BMW, Daimler et l'équipementier Bosch affrontent deux affaires distinctes mais révélées quasi simultanément, impliquant toutes deux un organisme de recherche qu'ils finançaient, l'EUGT, fermé depuis.

Le but de ces pratiques "est de saper le travail des législateurs et de tromper les consommateurs", a accusé la socialiste belge Kathleen Van Brempt en réponse aux déclarations de Mme Bienkowska.

De son côté, l'eurodéputée Verts française Karima Delli en a profité pour exiger une nouvelle fois des dédommagements pour les acheteurs de voitures équipées des logiciels truqueurs, à l'image de ce qui a été fait aux Etats-Unis.

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