Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Incendie du camp de Moria: Neuf pays de l’UE et la Suisse vont accueillir 400 migrants mineurs

La Suisse se propose d’accueillir plusieurs migrants mineurs du camp de Moria. Elle se joint ainsi aux neuf pays européens qui ont décidé de prendre en charge ces enfants non accompagnés après l’incendie qui a ravagé le campement grec.

11 sept. 2020, 11:18
/ Màj. le 11 sept. 2020 à 17:29
La France et l'Allemagne prendront chacune en charge 100 à 150 enfants.

Neuf pays de l’Union européenne et la Suisse vont accueillir quelque 400 migrants mineurs non accompagnés, évacués de l’île grecque de Lesbos après l’incendie du camp de réfugiés de Moria, a annoncé vendredi Berlin. La Suisse en prendrait une vingtaine.

«Nos contacts avec les pays membres de l’Union européenne ont conduit à ce que 10 pays membres participent au transfert» de ces 400 mineurs, a affirmé le ministre allemand de l’Intérieur Horst Seehofer. Dans le chiffre de 10 cité par le ministre figure la Suisse, qui n’est pas membre de l’UE. Le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) a ensuite précisé que Berne envisageait d’en accueillir une vingtaine

A lire aussi : Incendie du camp de migrants à Lesbos: l’UE finance le transfert de 400 mineurs

M. Seehofer a précisé que l’Allemagne et la France prendraient en charge chacune 100 à 150 de ces enfants. Ces 400 mineurs non accompagnés ont déjà été transférés en Grèce continentale après l’incendie qui a ravagé le camp insalubre et surpeuplé et laissé les plus de 12’000 personnes qui y vivaient dans le plus grand dénuement.

«Nous sommes en discussion avec d’autres pays» de l’UE pouvant accueillir ces enfants, a précisé M. Seehofer au cours d’une conférence de presse avec le commissaire européen aux Migrations, Margaritis Schinas, qui participait par vidéo depuis Athènes. Les Pays-Bas avaient proposé jeudi de prendre en charge une centaine de migrants, pour moitié mineurs.

«Un premier pas»

«Ces 400 mineurs sont un premier pas, d’autres suivront», a précisé Hors Seehofer. Celui-ci souhaite que l’on se focalise sur les familles avec enfants.

«Moria est un rappel sévère à tous les membres (de l’Union européenne) de ce que nous avons besoin de changer en Europe», a jugé M. Schinas, qui devait ensuite s’entretenir avec le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis. «Nous avons besoin d’une solidarité dans la politique migratoire» de l’UE, a-t-il ajouté.

Le drame de Moria a relancé le débat sur l’accueil des demandeurs d’asile en Europe, au sujet duquel les pays de l’UE se déchirent. La Commission européenne doit présenter à la fin du mois une proposition très attendue, et plusieurs fois repoussée, d’un nouveau Pacte sur la migration et l’asile.

 

A lire aussi : Migrations: la Suisse veut davantage aider la Grèce face à l’afflux de réfugiés

Votre publicité ici avec IMPACT_medias