L’apparition de Donald Trump et Benyamin Nétanyahou côte à côte à la Maison-Blanche hier a résumé le message principal de leur premier rendez-vous officiel: l’alliance israélo-américaine sort de l’ère glaciaire où l’avait plongée Barack Obama, soupçonné de penchants propalestiniens. Puisqu’il s’agit avant tout de «changer le théâtre politique de la relation».
Le président américain et le premier ministre israélien ont affirmé le «lien indestructible» qui unit leurs pays, affichant des positions proches sur l’Iran et sur le processus de paix au Proche-Orient. Trump a de nouveau critiqué l’accord nucléaire avec Téhéran comme «le pire (qu’il) ait jamais vu», sans toutefois le dénoncer.
Il voit un accord de paix au Proche-Orient comme «le deal suprême». Il a confié cette mission à son gendre, Jared Kushner, 36 ans, juif orthodoxe proche d’Israël et du mouvement des colons, qui connaît Nétanyahou, un ami de son père, depuis l’enfance. Ses premières consultations...