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Présidentielle américaine: «Il y a deux Amériques qui se détestent»

L’écrivain Douglas Kennedy redoute que les fractures du pays se creusent si Donald Trump l’emporte.

31 oct. 2020, 00:01 / Màj. le 31 oct. 2020 à 08:40
Pour Douglas Kennedy, Joe Biden – qui a bouclé sa campagne dans l’Etat de Floride à Tampa, jeudi – a été «un excellent vice-président», aux côtés de Barack Obama.

Au moment de remettre en jeu son mandat, Donald Trump laisse un pays malade. Dans tous les sens du terme. Symptôme le plus criant, le désastre sanitaire en cours, qui a fait déjà 228 000 morts. Le président laisse surtout une Amérique plus faible, plus divisée, plus pauvre qu’elle ne l’était en 2016. Les Etats-Unis ont rendu leur casquette de gendarmes du monde et ont abandonné leur rôle de gardiens du temple démocratique. Le milliardaire a affaibli l’Etat de droit, décrédibilisé les institutions et les médias, attisé les tensions communautaires et négligé la protection de la population face au Covid-19.

D’où le constat de l’écrivain américain Douglas Kennedy, qui vit en faisant le grand écart au-dessus de l’Atlantique, entre la France et les Etats-Unis: «Il pourrait y avoir une nouvelle version de la guerre de Sécession en cas de réélection de Donald Trump», estime-t-il. Et ce n’est pas de...

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