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IG Metall se bat pour la semaine à 28 heures

Depuis hier matin, le premier syndicat allemand a étendu les débrayages dans tout le pays. Les employeurs évoquent une grève illégale.

09 janv. 2018, 00:01
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jusqu’où IG Metall ira-t-il pour «offrir» aux 3,9 millions de salariés du secteur le droit de réduire leur temps de travail à 28 heures par semaine pendant deux ans? Lancé depuis décembre dans les négociations pour renouveler l’accord collectif de la branche, le plus gros syndicat sectoriel du monde (2,2 millions d’adhérents) a décidé depuis hier matin d’étendre les grèves d’avertissement et les débrayages à tout le territoire national.

«Si le sentiment que nous n’obtiendrons rien sans la montée en puissance du conflit se maintient, nous passerons à des grèves de 24 heures et nous voterons la grève générale pour le pays tout entier», a expliqué hier le président de IG Metall, Jörg Hofmann, qui n’attend rien de positif de la rencontre du 11 janvier avec la fédération patronale Gesamtmetall.

Trois exigences

Dans cette négociation qui sort de l’ordinaire, car elle touche un sujet central au cœur de l’économie...

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