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Hong Kong, l’autonomie piétinée par la Chine

L’Assemblée nationale du peuple entend mettre au pas l’île, en lui imposant une loi de «sécurité nationale» pour accélérer son intégration.

23 mai 2020, 00:01
Delegates applaud as Chinese President Xi Jinping arrives for the opening session of China's National People's Congress (NPC) at the Great Hall of the People in Beijing, Friday, May 22, 2020. (AP Photo/Ng Han Guan, Pool)
Xi Jinping AP pool 12

Pékin passe en force. Ulcérée par la résistance des manifestants prodémocratie à Hong Kong, la Chine va mettre au pas la plaque tournante financière rétive, en lui imposant au forceps une loi de «sécurité nationale», permettant d’arrêter les «sécessionnistes», et accélérer son intégration au continent, attisant les risques d’une nouvelle crise politique dans l’île, en pleine escalade des tensions avec Washington.

Dans l’immense amphithéâtre du Grand Hall du peuple, à Pékin, les parlementaires de la Chambre d’enregistrement du régime communiste ont infligé, hier, un coup de hache sans précédent dans l’autonomie de Hong Kong, pourtant garantie jusqu’en 2047, selon une déclaration sino-britannique.

«Grande réussite»

Les députés au garde-à-vous, le visage recouvert d’un masque chirurgical, ont examiné un nouveau projet de loi visant à «améliorer» le fonctionnement de Hong Kong, à la lumière de «nouvelles circonstances et de nouveaux besoins», dès l’ouverture de la session annuelle de l’Assemblée nationale du...

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