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Hong Kong bâillonné

La loi sur la sécurité nationale fait peser une chape de plomb sur les politiciens, journalistes et avocats.

27 juil. 2020, 00:01
Pro-democracy protesters, front left and rear left, are surrounded by riot police during a news conference to mark one-year anniversary of the Yuen Long subway attack at the subway station in Hong Kong, Tuesday, July 21, 2020. A gang of men in white shirts brutally beat dozens of people inside the train station on July 21 last year. (AP Photo/Kin Cheung) ArcInfo

Ruisselante de sueur dans la chaleur moite de cet après-midi de juillet, Joey Siu est accrochée à son mégaphone et à son tas de flyers depuis 9h du matin. Elle hèle les passants, engage la conversation avec eux, les appelle à voter pour son candidat, le jeune démocrate radical Owen Chow. A quelques pas, une longue file s’est formée devant une station de vote, au pied d’un immeuble d’habitation. Les 11 et 12 juillet, plus de 600 000 Hongkongais sont descendus dans la rue pour voter dans une primaire destinée à départager les candidats du camp pandémocrate.

Malgré l’apparente bonhomie, l’ambiance était lourde. Depuis l’entrée en vigueur d’une nouvelle loi sur la sécurité nationale, le 1er juillet, Hong Kong n’est plus la même. Depuis lors, plusieurs manifestants ont été arrêtés pour avoir agité des bannières appelant à l’indépendance, des livres jugés subversifs ont été retirés des étalages des bibliothèques...

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