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Honduras: 18 morts dans un nouvel affrontement dans une prison

Deux jours après une fusillade dans un pénitencier au nord du pays, le Honduras est de nouveau le théâtre de violents affrontements. Dix-huit morts sont à déplorer dans la prison d’El Porvenir, à 60 km au nord de la capitale Tegucigalpa.

23 déc. 2019, 06:51
Les proches sont ébranlés par ces massacres successifs.

Dix-huit personnes sont mortes dimanche lors d’un affrontement dans une prison du centre du Honduras, a annoncé l’armée. Ces heurts surviennent deux jours après une fusillade qui avait fait le même nombre de victimes dans un autre pénitencier du nord du pays.

Le nouvel affrontement «à l’arme à feu, au couteau et à la machette», qui a également fait deux blessés, a éclaté dans la prison d’El Porvenir, à 60 km au nord de la capitale Tegucigalpa, a indiqué le sous-lieutenant José Coello en rendant publique la liste des victimes.

Dans la nuit de vendredi à samedi, une autre fusillade avait également fait 18 morts, ainsi que 16 blessés, dans la prison de la ville portuaire de Tela, à 200 km au nord-ouest de Tegucigalpa.

Ces deux massacres sont survenus peu après que le président hondurien Juan Orlando Hernández a ordonné le 17 décembre à la police et l’armée de prendre le contrôle total des 27 prisons du pays, où s’entassent plus de 21’000 détenus. Il avait invoqué la nécessité d’enrayer une vague d’assassinats dans les prisons.

 

 

La décision présidentielle a été prise trois jours après l’assassinat de cinq membres du gang de la Mara Salvatrucha (MS-13) par un codétenu de la prison de haute sécurité de La Tolva, à une quarantaine de kilomètres à l’est de Tegucigalpa.

Confusion dans la prison

La veille, c’est Pedro Idelfonso Armas, le directeur de la principale prison de haute sécurité du pays de El Pozo I, à Santa Barbara (ouest), qui avait été abattu.

M. Armas avait été suspendu peu auparavant pour les besoins d’une enquête sur sa présence lors de l’assassinat par des détenus de Magdaleno Meza, un trafiquant de drogue dont les aveux et des carnets de note avaient permis d’accuser le frère du président hondurien, Juan Antonio «Tony» Hernandez. Ce dernier a été jugé coupable de trafic de drogue par un tribunal de New York.

 

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