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Grèce: accord avec les créanciers en vue, mais pas à n'importe quel prix

Alexis Tripras affirme qu'il n'acceptera pas des exigences "illogiques" de la part des créanciers au sujet du règlement de la dette grecque. Par ailleurs, le premier ministre se dit persuadé que son pays parviendra à négocier un nouvel emprunt.

11 févr. 2017, 18:44
Pour Alexis Tsipras, "les créanciers de la Grève devraient se montrer plus prudents envers un pays qui a été pillé et un peuple qui a fait et continue de faire tant de sacrifices au nom de l'Europe".

Le premier ministre grec Alexis Tsipras s'est déclaré samedi convaincu que le nouvel examen de l'avancement du plan d'aide financière accordé à son pays aboutirait à une conclusion favorable. Il a toutefois répété qu'Athènes n'accepterait aucune exigence "illogique" de ses créanciers. Il a conseillé à toutes les parties prenantes d'être "plus prudentes envers un pays qui a été pillé et un peuple qui a fait et continue de faire tant de sacrifices au nom de l'Europe".

La Grèce et ses bailleurs de fonds ont bien avancé vendredi sur les réformes à mettre en oeuvre pour permettre à Athènes de recevoir une nouvelle tranche d'aide, a déclaré le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. La "revue" de l'application de l'accord de 2015 "sera achevée et elle sera achevée favorablement, sans concessions sur les principes", a dit M. Tsipras lors d'une réunion de son parti, Syriza. Un accord entre Athènes et ses créanciers faciliterait grandement le remboursement de 7,2 milliards d'euros de dettes publiques arrivant à échéance en juillet.

 

 

Nouvelle visite ces prochains jours

L'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) demandent à la Grèce des nouvelles réformes représentant 1,8 milliard d'euros, l'équivalent de 1% du produit intérieur brut (PIB), d'ici 2018 et 1,8 milliard supplémentaire après 2018. Des mesures censées privilégier l'élargissement de l'assiette fiscale et la réduction du coût du système de retraites. 

Mais le gouvernement Tsipras n'entend pas imposer de nouvelles baisses de revenus à des retraités qui ont déjà subi 11 mesures de réduction de leurs pensions depuis 2010. Une délégation des créanciers est attendue à Athènes dans les prochains jours pour évaluer les réformes censées avoir été mises en application ces derniers mois. "Nous sommes prêts à discuter de tout dans le cadre de l'accord (de sauvetage) et dans la limite du raisonnable, mais pas de choses au-delà du cadre de l'accord ni au-delà de la raison", a déclaré Alexis Tsipras. "Nous ne discuterons pas de demandes qui ne sont pas fondées sur la logique et les chiffres", a-t-il ajouté.

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