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Grande-Bretagne: le disque dur qui valait 5,5 millions d'euros jeté par mégarde

Un millionnaire virtuel de Grande-Bretagne est à la recherche de son trésor sur disque dur. Disque dur qu'il a jeté par inadvertance lors d'un grand nettoyage.

29 nov. 2013, 07:22
FILE - This April 3, 2013 file photo shows bitcoin tokens in Sandy, Utah. The nation's election regulator says that groups can't receive contributions in the form of Bitcoins, at least for now. The Federal Election Commission (FEC) on Thursday passed on a request by the Conservative Action Fund to use the digital currency. It had asked the FEC whether it could accept Bitcoins, how it could spend them and how donors must report those contributions.  (AP Photo/Rick Bowmer, File)

Un Britannique est à la recherche désespérée de son disque dur qu'il a jeté par mégarde. Il n'avait pas pensé aux 7500 bitcoins qu'il contenait, qui feraient de lui un millionnaire en puissance, a-t-il expliqué à la BBC.

James Howells, 28 ans, a commencé en 2009 à collectionner le bitcoin, monnaie virtuelle prisée des férus d'Internet, qui valait trois fois rien à l'époque. Il a arrêté un an plus tard lorsque son ordinateur est entré en surchauffe et a fini à la casse.

Cet ingénieur informatique a gardé le disque dur, qu'il a rangé dans un tiroir, pour finir par en oublier l'existence. Jusqu'à ce qu'il se rende compte que le bitcoin, hautement volatile mais très tendance, avait gagné beaucoup de valeur: il dépassait mercredi le seuil symbolique des 1000 dollars.

Trop tard, puisqu'il s'est débarrassé du disque dur "entre juin et août, sans doute en juillet", lors d'un grand nettoyage, et avec lui d'un trésor évalué en ce moment à environ 5,5 millions d'euros.

Immense décharge

Or, James Howells sait parfaitement où se trouve son disque dur : dans une déchetterie informatique à Newport, au Pays de Galles. Cette décharge fait "la taille d'un terrain de football", a-t-il précisé.

"Quand je l'ai vue, ma première pensée a été de dire : c'est foutu", explique l'informaticien. "Le manager a confirmé mes pires craintes lorsqu'il m'a expliqué que les déchets qui ont été déposés ici il y a trois ou quatre mois croupissent aujourd'hui sous un mètre voire un mètre et demi de détritus".

Son unique espoir réside dans l'organisation d'une fouille à grande échelle. "Ils le font lorsqu'ils sont à la recherche d'indices", dit-il. "Mais ils sont alors entre 15 et 20 à s'y mettre, équipés de combinaisons spéciales et avec tractopelles et chiens. Je n'ai pas les moyens de financer une telle opération, sans avoir l'assurance de toucher mon chèque à la fin", déplore M. Howells.

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