c’est une crise en plusieurs actes, riche en grands frissons et subtilités, du régime parlementaire, qui se joue ces jours-ci à Rome sur l’avenir du deuxième gouvernement de Giuseppe Conte. Mardi, le premier ministre est sorti gagnant du défi que lui a lancé Matteo Renzi le 13 janvier. Du moins de sa première manche. Il devait parvenir à se maintenir en place, bien qu’affaibli, même si on ignorait encore, hier en fin de journée, l’ampleur réelle de la majorité recueillie au Sénat.
Avec une majorité relative, de 155 à 158 voix, Giuseppe Conte ne devait pas être contraint de présenter sa démission. Mais ce score, meilleur que les pires projections, lui promet des jours difficiles au Parlement, où il devrait perdre le contrôle d’importantes commissions parlementaires, au moment où il faudra faire voter des réformes difficiles.
Au lendemain du retrait de Matteo Renzi de la majorité, le 13 janvier,...