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Gaz à effet de serre: niveaux records atteints en 2017

Chaleur extrême, rétrécissement des glaciers, précipitations au-dessus de la moyenne, 2017 aura été une année marquée par un triste record: celui du niveau des gaz à effet de serre.

01 août 2018, 18:28
2017 aura été une année record: celle des niveaux des gaz à effet de serre.

Des gaz contribuant au réchauffement de la planète ont atteint des niveaux records partout dans le monde en 2017. Une année marquée par des températures anormalement élevées et une fonte des glaces sans précédent dans l'Arctique, selon un rapport publié mercredi.

Selon le rapport annuel publié par l'Agence nationale océanique et atmosphérique (NOAA) et la société américaine des météorologistes, tout un ensemble d'indicateurs montre que le réchauffement de la planète s'est accéléré sous l'effet de la combustion d'énergies fossiles qui augmentent la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère en 2017, l'année durant laquelle Donald Trump a annoncé le retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat.

 

 

Les Etats-Unis sont le deuxième pollueur au monde derrière la Chine. Mais l'élection du milliardaire républicain a mené au pouvoir des climatosceptiques qui doutent de la responsabilité de l'homme dans le réchauffement de la planète et ont entrepris de démanteler les législations de l'administration Obama destinées à mitiger l'effet néfaste des activités humaines.

Hausse des gaz à effet de serre

Ce rapport de 300 pages, compilé par plus de 450 scientifiques originaires d'une soixantaine de pays, emploie le mot "anormal" plus d'une douzaine de fois pour décrire des tempêtes, des sécheresses, les températures élevées ou encore la fonte record de la glace dans l'Arctique qu'a connu 2017.

L'année dernière, le taux de concentration des trois gaz à effet de serre les plus dangereux relâchés dans l'atmosphère - dioxyde de carbone, méthane et protoxyde d'azote - a atteint des nouveaux records.

 

 

Le taux de concentration annuel de dioxyde de carbone à la surface de la Terre a atteint 405 parties par million (ppm), "au plus haut dans l'enregistrement des mesures atmosphériques modernes". "Le taux de croissance global du CO2 a presque été multiplié par quatre depuis le début des années 1960", ajoute le document.

Glaciers rétrécis en Arctique

Dans l'Arctique, la température au sol était de 1,6 degré Celsius supérieure à la moyenne enregistrée sur la période 1981-2010. Le rapport souligne "que l'Arctique n'a pas connu de températures aussi anormalement élevées de l'air et de la surface de l'eau depuis 2000 ans".

En mars, l'étendue maximale de la banquise était la plus faible depuis 37 ans qu'elle est mesurée par satellite. Les glaciers de la planète ont aussi rétréci pour la 38e année consécutive.

Déluge

"Les précipitations sur la terre ferme en 2017 ont été nettement au-dessus de la moyenne", souligne par ailleurs le rapport. Des températures plus élevées des masses océaniques ont conduit à un taux d'humidité plus élevé, en particulier ces trois dernières années, provoquant plus de précipitations", tandis que d'autres parties de la planète ont souffert de longues périodes de sécheresse.

Le réchauffement océanique a aussi des conséquences très graves pour le corail dont il provoque le blanchissement, privant ainsi poissons et autres animaux marins d'un précieux habitat.

"Le plus récent épisode mondial de blanchissement du corail a duré trois années pleines de juin 2014 à mai 2017 et a été le plus long et le plus étendu jamais enregistré", souligne le rapport.
 
 

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