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Gao Junfang, la «reine du vaccin», terrorise les Chinois

Le scandale des médicaments frelatés mine la confiance des parents dans le système de santé publique de leur pays.

28 juil. 2018, 00:01
FILE - In this Sept. 11, 2010 file photo, a child cries while receiving a shot of measles vaccine at a health station in Hefei in central China's Anhui province. China's No. 2 leader has ordered an investigation of its vaccine industry after violations by a rabies vaccine producer prompted a public outcry following scandals over shoddy drugs and food. (Chinatopix via AP) China Vaccine Scandal

Sun Chun Yan, 36 ans, dirige une discothèque huppée de Pékin. Son fils va fêter ses deux ans. «Quand je l’ai emmené dans un hôpital de la capitale pour ses vaccins obligatoires, le pédiatre lui a proposé des doses chinoises, gratuites, et des doses importées, payantes. Je n’ai choisi que les vaccins payants. L’un d’eux, fabriqué en France et contre cinq maladies, m’a coûté 3600 yuans (réd: 525 francs suisses). Mais j’ai pu conserver les boîtes pour vérifier que les numéros de série étaient conformes avec ceux inscrits sur le carnet de santé. Je ne regrette absolument pas.»

La réalité lui donne raison: deux laboratoires pharmaceutiques chinois – Changchun Changsheng Biotechnology et l’Institut des produits biologiques de Wuhan – sont soupçonnés d’avoir vendu des centaines de milliers de vaccins infantiles falsifiés aux agences sanitaires des provinces du Shandong, de Chong­qing et du Hebei.

Selon le journal officiel «Dazhong Ribao»,...

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