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Fusillade en Floride: Trump rencontre les blessés de la tuerie de Parkland

Donald Trump s'est rendu au chevet des blessés de la tuerie de Parkland, en Floride. Un ancien élève a fait feu dans une école de cette localité proche de Miami et a tué 17 personnes.

17 févr. 2018, 11:54
Le président américain s'est rendu à l'hôpital avec sa femme Melania.

Donald et Melania Trump se sont rendus vendredi soir dans un hôpital de Floride au chevet des victimes blessées dans la fusillade qui a fait 17 morts dans un lycée. De son côté, le FBI est dans l'oeil du cyclone après avoir reconnu une inaction coupable.

 

Accompagné de sa femme, le président américain s'est rendu à l'hôpital Broward Health où sont soignées certaines des victimes de Nikolas Cruz, le tueur de 19 ans. Il a également rencontré des membres du personnel hospitalier et doit encore s'entretenir avec des forces de l'ordre locales pour les remercier de leur action.

 

"Le travail des docteurs, des infirmières, de l'hôpital, des premiers secours et des forces de l'ordre est incroyable. La vitesse à laquelle ils ont transporté les victimes à l'hôpital est un record", a-t-il brièvement déclaré depuis l'hôpital.

Le milliardaire a ensuite prévu de se rendre dans sa résidence de Mar-a-Lago, non loin de Parkland, pour y passer le week-end.

Donald Trump, qui avait été activement soutenu dans sa campagne par les lobbys des armuriers, s'est pour l'instant gardé d'établir un lien entre la dissémination des armes à feu dans le pays et la fusillade de mercredi. A l'inverse, le républicain a insisté sur les perturbations mentales de Nikolas Cruz.

Manquements du FBI

Pendant ce temps-là, sa police fédérale est sous le feu des critiques. Le FBI a en effet reconnu avoir reçu le 5 janvier dernier un appel d'un proche de Cruz, qui a décrit le comportement déviant du jeune homme et son intention de tuer des personnes, y compris dans un établissement scolaire. L'information aurait dû être relayée et vérifiée, mais "la procédure en vigueur n'a pas été respectée", a admis la police fédérale.

Face à la gravité de l'absence d'une enquête qui aurait pu empêcher ce massacre, le directeur du FBI, Christopher Wray, s'est engagé à "aller au fond du problème". M. Wray s'est également dit prêt à revoir les procédures en place, dans une déclaration jointe au communiqué.

Le ministre américain de la Justice, Jeff Sessions, a lui parlé de "manquements" du FBI "aux conséquences tragiques". "Il est désormais établi qu'il existait des signaux d'avertissement, et que le FBI est passé à côté de ces informations", a commenté M. Sessions. Le gouverneur républicain de la Floride, Rick Scott, a jugé "inacceptable" l'inaction du FBI et a appelé M. Wray à démissionner.

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