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Frontière grecque sous pression

Le pays bloque l’arrivée de milliers de Syriens, alors que des policiers européens arrivent.

02 mars 2020, 00:01
epa08258551 Greek riot police stand at the borderline where migrants gathered at the closed Kastanies border crossing, on the borderline between Greece and Turkey, near the Evros River, in an attempt to cross into Greece, 29 February 2020. According to media reports, a large number of people, mostly refugees and migrants, gathered on the Turkish side of the border with Greece with the intent to cross into the European Union after the Turkish government loosened controls on migrant flows.  EPA/DIMITRIS TOSIDIS GREECE TURKEY MIGRATION REFUGEE CRISIS

Au fil des heures, la tension monte d’un cran dans le petit village de Kastanies, au nord de la Grèce. Des jets de gaz lacrymogènes, entre policiers grecs et turcs explosent à un rythme effréné. Au milieu de ce chaos, des centaines de migrants et réfugiés, dont beaucoup de familles venues de Syrie, d’Afghanistan ou de Somalie, à qui on a promis l’Europe, sont bloquées sur ces 212 km de frontière terrestre. Ils se protègent comme ils peuvent du nuage irrespirable qui envahit les lieux, pendant que d’autres, tentent de forcer les murs de barbelés ou essaient de contourner les cars de la police grecque garés en transversale pour empêcher tout passage.

Ce principal poste-frontière a été fermé par les autorités grecques vendredi midi, après les annonces d’Ankara d’«ouvrir les vannes» de l’immigration vers l’Europe. Une décision des autorités turques, prise après la mort de trente-quatre de ses militaires...

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